Je suis graphiste. Le terme pourrait se suffire à lui-même s’il ne m’apparaissait pas pertinent de retracer le parcours qui m’a conduit à exercer cette profession.

 

Pour avoir tôt baigné dans l’univers du Hip-Hop, dès 1983, j’ai éprouvé les disciplines qui en composent le tronc commun pour finalement choisir d’exprimer ma créativité dans des fresques murales que j’effectuais généralement de nuit dans des lieux de transition urbaine.

 

Ces friches de la croissance en berne des années 80 furent caractérisées par l’apprentissage de l’oisiveté subie et fauchée des jeunes issus de milieux populaires auxquels j’appartenais.

 

C’est là  que nous sublimerions les difficultés liées à nos conditions sociales dans un art étalé sur les restes de murs décrépis d’immeubles éventrés.

 

Cette école de la bombe aérosol requerrait persévérance et travail, le niveau parisien ayant tôt révélé les exigences d’un art naissant s’implantant dans le paysage artistique d’un pays aux références picturales solides.

J’ai bossé, peint, appris sur le tas.

Cela ne suffisait pas.

Le besoin de compétences techniques allant crescendo, finalement, j’ai intégré le Lycée professionnel des Arts Graphiques Corvisart.

 Auprès de professeurs dont le renom fonde encore aujourd’hui la réputation de l’établissement, j’ai pu dynamiser mon élan et plonger corps et âme dans l’univers du graphisme et de ses techniques.

J’y ai appris mon métier jusqu’en 1994.

Diplôme en poche, j’ai intégré une première agence de communication, d’autres suivirent.

Des groupes de presse me permirent enfin d’ appréhender pleinement toutes les facettes du métier dans le secteur de l’édition.

Bonne visite à tous !

 

Cordialement

christian.kuc@gmail.fr